10 septembre 2017 – Réunies en assemblée générale spéciale, les travailleuses des centres de la petite enfance de Montréal et Laval ont envoyé un message clair en votant à 95 % pour une banque de six journées de grève à être utilisées au moment jugé opportun.
Ces travailleuses sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015 et après une trentaine de rencontres de négociation, seules certaines matières non pécuniaires ont fait l’objet d’entente et elles n’ont obtenu aucune réponse à leurs demandes d’ordre monétaire !
« Les compressions budgétaires de centaines de millions de dollars dans le réseau ont des impacts quotidiens énormes sur notre charge de travail et sur notre santé. Nous devons contrer la volonté du gouvernement qui tente de nous faire reculer trente ans en arrière. Le résultat du vote montre bien notre volonté de maintenir la qualité des services et des emplois » affirme la présidente du syndicat, Carole Leroux.
« Si le gouvernement pense qu’il peut faire n’importe quoi, il se trompe royalement. Par leurs revendications, ces travailleuses veulent clairement assurer un niveau de service adéquat ainsi que la pérennité du réseau des centres de la petite enfance, un réseau fiable et mondialement réputé, afin d’assurer des services de garde de qualité pour nos enfants. Nous serons à leurs côtés pour cette lutte si importante ! », a déclaré Dominique Daigneault, présidente du conseil central.
Solidarité !