Solidarité avec les salarié-es de l’hôtel Radisson, de l’organisme l’Entre-toit à Montréal et de Renay-Bray à Québec!
Les salarié-es de l’hôtel Radisson en lutte pour obtenir des gains
Les 80 travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Radisson (Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Côte-de-Liesse–CSN) à Montréal sont en lock-out depuis le 1er novembre. Ils ont rapidement répliqué en déclenchant une grève générale illimitée et poursuivent la lutte jusqu’à l’obtention d’une bonne convention collective.
Ces salarié-es prennent part à la 11e ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie. Alors que plus de la moitié des syndicats participant à cette négociation ont une entente, la situation stagne au Radisson. L’employeur refuse pour le moment d’accorder les gains de la négociation coordonnée, notamment au niveau
de la formation et de la charge de travail.
Il n’y a pourtant aucune raison pour expliquer que ces salarié-es n’aient pas encore une entente. Cet hôtel est nettement en deçà du secteur en ce qui concerne les salaires et les employé-es se battent pour un rattrapage salarial leur permettant d’obtenir un salaire au-dessus de 20 $ de l’heure.
Les salarié-es du Radisson se mobilisent pour que l’employeur les entende. Ils ont rejeté à l’unanimité la dernière offre insuffisante de l’employeur. Plutôt que de saisir l’occasion de mettre le conflit de travail derrière lui, l’employeur a déposé une injonction qu’il a perdue sur toute la ligne.
Grâce à l’appui du mouvement, les travailleuses et les travailleurs du Radisson vont tenir la minute de plus et rentrer au travail lorsqu’ils auront une entente satisfaisante.
POUR FAIRE UN DON en ligne: https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=G2MCRLBGZR4U2
Minimum 20 $ pour les salarié-es du Centre l’Entre-Toit
Les 75 travailleuses et travailleurs du Centre l’Entre-Toit sont en grève générale illimitée pour la première fois de leur histoire depuis le 1er novembre dernier. La négociation tourne au ralenti depuis plus d’un an. Par cette grève, les membres veulent forcer l’employeur à améliorer leurs conditions de travail et leurs salaires.
Le Centre l’Entre-Toit est un lieu d’hébergement de transition pour des personnes qui connaissent des troubles de santé mentale et des démêlés avec la justice, auxquels s’ajoutent souvent des problèmes de toxicomanie. Les salarié-es ont exercé une première séquence de grève du 2 au 5 juillet dernier, ce qui n’a pas permis d’obtenir une entente. Ce syndicat, qui vit son premier renouvellement de convention collective, fait face à un employeur borné. Les enjeux particulièrement litigieux portent sur la disponibilité du personnel, la liste de rappel et la question des salaires.
Certains salarié-es du Centre l’Entre-Toit gagnent actuellement moins de 20 $ l’heure. La grève en cours vise notamment à s’assurer que tout le monde atteigne au moins ce niveau salarial. Les syndiqué-es cherchent aussi à se donner les moyens de continuer d’assurer la mission importante de l’organisme, touché par un fort taux de roulement en raison des mauvaises conditions octroyées.
Grâce à l’appui du mouvement, les travailleuses et les travailleurs du Centre l’Entre-Toit vont tenir la minute de plus et rentrer au travail lorsqu’ils auront une entente satisfaisante.
Pour faire un don : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=G2MCRLBGZR4U2
Minimum 20 $ pour les salarié-es de Renaud-Bray à Québec
Les 60 salarié-es de Renaud-Bray des succursales de Laurier Québec et des Galeries de la Capitale sont en grève générale illimitée depuis le 6 décembre dernier. La question des salaires est au cœur de la négociation : aucun employé ne touche un salaire qui pourrait s’approcher des 20 $ l’heure. En fait, même une libraire cumulant 20 ans d’expérience ne gagne que 15,90 $.
Il semble en être ainsi dans l’ensemble des succursales du groupe Renaud-Bray au Québec. Il va sans dire que le grand patron, Blaise Renaud, s’oppose fortement à l’idée d’une nouvelle structure salariale qui ne serait pas sans cesse rattrapée par les hausses annuelles du salaire minimum.
Nous vous invitons à appuyer les travailleuses et les travailleurs de Renaud-Bray dans leur combat pour des salaires justes et décents, en faisant un don à l’adresse suivante : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=G2MCRLBGZR4U2