23 mai 2017 – Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) dénonce la répression policière brutale dont les militantes et militants du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) ont été victimes, hier après-midi. Plusieurs personnes âgées ou handicapées participaient à cette manifestation pacifique qui s’est terminée par l’occupation de l’ancien Centre hospitalier Jacques-Viger. Sans préavis, les policiers ont aspergé les manifestants de gaz irritants après le début de l’occupation. Le CCMM–CSN appuie la campagne du FRAPRU qui revendique, entre autres, que le gouvernement québécois développe, avec la contribution financière d’Ottawa, 50 000 nouveaux logements sociaux sur cinq ans. « L’amélioration significative de l’offre de logements sociaux est essentielle. Trop de Québécoises et Québécois vivent dans des logements trop chers, trop petits, insalubres, ou encore mal adaptés aux besoins particuliers des personnes âgées ou handicapées, particulièrement dans la région métropolitaine de Montréal. C’est pourquoi le CCMM–CSN appuie la campagne du FRAPRU et les actions pacifiques qu’il mène pour se faire entendre des pouvoirs publics » précise Dominique Daigneault, présidente du CCMM-CSN. « Les personnes mal logées sont déjà suffisamment mal prises sans qu’on s’en prennent à elles à coup de gaz irritants. Les gestes posés hier par les forces policières sont tout à fait inacceptables et injustifiés en démocratie » conclue-t-elle. Le CCMM-CSN considère que le droit de manifester a été souvent malmené au cours des dernières années par des interventions de plus en plus musclées du Service de police de la Ville de Montréal. À cet effet, nous avons déposé deux plaintes devant la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse dénonçant la discrimination politique afin de mettre fin à cette répression. À propos du CCMM–CSN Source : Conseil central du Montréal métropolitain–CSN |
23 mai 2017